Dimanche soir, repos. Mes pieds le réclamaient. Une ampoule d’une taille inspirant le respect avait pris place sous mon pied depuis quelques jours. A force de boiter, je commençais à avoir mal à la cheville. Bref, il n’est pas agréable de vieillir. Donc ce fut repos à l’auberge de jeunesse. J’ai cherché comme un dément la connexion internet là bas (censé être à chaque étage, dans la salle commune). Marche pas. Je vais voir le gars de l’accueil qui m’explique grosso modo que c’est mort depuis 6 mois et qu’ils ne le remettront pas. Par contre, je peux aller à l’office (entre 14 et 18h), payé 100 yens pour 10mn sur la machine de la secrétaire. J’ai enfin trouvé un truc merdique au Japon !!! Bref, je file m’acheter quelques sushis, histoire de ne pas mourir de faim. Le réglement de l’auberge est très strict : pas de boissons, pas de nourritures, pas de clopes (je pense également pas de sexe vu que les chambres ne sont pas mixtes). Je rentre en douce avec mes délices, planqués dans mon sweat. Je salue un papy au distributeur de boisson. Il se cherche un thé vert. Il repart dans sa chambre, et se fait courser par le gardien. Une engueulade éclate, je n’y comprends évidemment rien. Mais le papy résiste. Ils sont tétus dans le coin. D’autres gardes rappliquent et finissent par foutre dehors le vieux, qui rale comme un putois. Charmant l’endroit Le lundi matin, badaboum, re beau temps. Magnifique soleil. J’ai rendez vous à midi avec Sachiko de ph Studio. Je décide de voir une galerie qu’on m’a conseillé (rocket gallery), à Roppongi. Une heure à trainer mes guettres pour que dalle. Rien. Le nom ne dit rien à personne, et je tourne dans le vide. J’attrape un taxi et je file dans la direction que m’a indiqué Sachiko (Hiroo Hanezawa garden). Je me balade un peu dans le quartier avec l’heure du rendez vous. C’est un quartier résidentiel de Shibuya, ça sent le bourgeois à plein nez, mais ça reste encore très supportable
Sachiko est en retard, je fais la connaissance de quelques membres du studio, dont 2 français (Cedric et Pascal). Cedric est en stage, il vient d’Angouleme. Pascal est un réalisateur qui travaille avec ph Studio depuis un bon moment. Sachiko arrive, et on file manger dans le fameux garden. Pas de mots pour qualifier l’endroit. C’est une ancienne demeure bourgeoise, fin 19e apparament, dans le style 100% traditonnel japonais. Elle a été transformée en restaurant depuis (je ne sais pas quand). La cuisine est rafinée, et le prix n’est pas excessif (le menu 5 plats est à 2400 yens). Bref, l’adresse de rêve. Malheureusement cette maison va être démolie, et le restaurant reconstruit, dans un style moderne. La batisse est considérée trop vieille. Fin du repas. Retour au studio. Sachiko me fait visiter. Leur immeuble n’est pas très grand, mais il s’étend sur 3 étages..plus un toit térasse qui domine tout shibuya. L’adresse de rêve. On descend dans la salle de réunion. Toute l’équipe descend pour voir le furansu. 1h30 d’écoute sage et des remerciements à la fin. ça fait chaud au coeur. Juste de quoi me remettre la peche pour repartir à Shibuya faire quelques magasins. La journée se termine, entre des boutiques d’accessoires de motos (vous voulez un casque japonais ? j’ai les adresses
) et autres boutiques de fringues. Une bonne sousoupe et au plumard. J’ai encore quelques épisodes de the shield saison 4 pour m’endormir.