Encore une belle journée, commencée tôt et finie tard dans la nuit de Chiba. Ce matin, nous avons commencé par une visite matinale du Tokyo Motor Show. Bien sur, il fallait faire des photos pour AB. Pleins. Voir un maximum. Ben, désolé, ce n’est pas si impressionnant que ça. les stands des gros constructueurs sont frileux, évidemment.
Il faut se balader et bien sur aller voir les accessoiristes. C’est eux les champions là dedans. Mais globalement, l’ennui est déjà là , même lors de la première matinée.
Seule une Japonaise semble s’amuser.
Après cette visite rapide (une heure, pas plus), direction Tokyo. La première destination sera Akihabara. Nicolas bave d’envie littéralement devant la psp et veut s’en acheter une immédiatement. On dévalise quelques magasins (carte mémoire, memory stick, etc) et on mange une grosse soupe dans le meilleur resto du coin (disons le seul que je connaisse et qui m’a été recommandé). Tout le monde sort repus (arno n’arrive pas à la moitié de son bol..). Puis direction Ueno, visite du parc (ça me rappelle du Murakami Ruy), on découvre pleins de choses, on fait ohhhhh, aahhhhh et on file à asakuza. Idem, on fait chauffer les pieds (Nicolas veut nous montrer un truc que ne trouvera jamais, une rue mythique remplie de nourriture en plastique). Puis Shibuya. Histoire de faire une première approche (il est quand même presque 19h quand on débarque). Une petite promenade et j’emmène tout le monde à Legato, bar qui surplombe Shibuya (15e étage) et une bonne partie de Tokyo (y a déjà des photos, prise aux derniers voyages). On boit quelques couts, on se repose après le marathon de la journée. Puis vient le temps de partir. Nicolas et Serge partent tôt demain matin, leur hotel n’est pas pratique, bref, faut avancer. Quand Nicolas se lève, il me fait des signes. Je ne comprend pas tout de suite. Il devient blème. Je me rapproche de lui, et il me dit : “ça bouge..y a un tremblement de terre”. Quand il me dit, effectivement je sens une légère vibration. Pas grand chose. Juste un petit quelque chose de flottant. Puis, comme une mécanique suisse, ça s’amplifie, encore et encore. Les lustres du bar valdinguent dans tous les sens. Seul le barman semble s’agiter, en recalant les verres. Un anglais déjà pas mal torché, se lève, hilare, en nous dsant :”don’t worry, it’s only tokyo !”. Donc faut pas en faire un drame, c’est habituel. Mais d’ajouter tout de même: prenez quand même l’escalier, on sait jamais. On est quand même au 15e étage, et on a vu les immeubles d’en face danser mollement (et ce n’était pas l’effet secondaire de la caipiriana, non non). Les secousses s’arrêtent. Serge arrête le mouvement des lustres, histoire de se rassurer. Puis ça repart de plus belle à nouveau. Puis…rien. On met nos vestes, comme de rien. Tout le monde dans le bar a l’air complètement blasé. On décide de descendre. L’ascenceur est safe, selon le barman. On descend, sans se faire prier. Pour se remettre de nos émotions, un mos !
Puis, retour à Chiba (1h de train de banlieu).. et voilà il est 1h30 !
Purée ça vaut bien un mos ça c’est sur ! Ça fou un peu pas mal les jetons hein quand même…
Finalement je prendrais la Nissan 350Z Xanavi. Avec les filles dedans évidement et vue que y’a pas de place à l’arrière sur le modèle de course…
Heu, j’oublais… Merci